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Cambodge

Cambodge – le Mondolkiri, une magnifique région encore peu visitée

Vous prévoyez un voyage au Cambodge et souhaitez découvrir une région où vous pourrez sortir des sentiers battus tout en profitant d’offres touristiques ? Pensez au Mondolkiri ! Superbes paysages, rencontre avec les éléphants ou randonnées dans la jungle pour découvrir primates, flore et entrer en contact avec l’ethnie Phnong ; cette région a tout cela à offrir et bien plus encore. Suivez-moi dans mes aventures de 5 jours au Mondolkiri.

Sen Monorom, la capitale du Mondolkiri, est une toute petite ville de 7500 habitants composée de deux, soyons gentils, disons trois, artères principales.  Située à la frontière du Vietnam et donc dans l’Est du Cambodge, la ville est entourée de jungles et de forêts. Du moins, de ce qu’il en reste puisque la déforestation y est un réel problème.

Après ma déception à Chi Phat, j’espérais que le Mondolkiri saurait me réconcilier avec les randonnées éco-touristiques. J’avais prévu de faire plusieurs randonnées et activités proposées par différentes ONG dans la région. Malheureusement, je n’avais pas compté sur le festival de l’eau qui est rapidement venu perturber mes plans.

Le café Hefalump dans la rue principale de Sen Monorom est une bonne source d’informations si vous êtes à la recherche d’une activité ou randonnée organisée par une ONG. WWF, Elie et bien d’autres organisations sont disponibles pour répondre à vos questions (et vous aidez à mettre la main au porte-feuille). En effet, toutes les activités qui y sont proposées ne sont pas accessibles à toutes les bourses. Je n’ai pas eu l’occasion de tester leur professionnalisme car malheureusement, la plupart des employés étaient en vacances pour le festival de l’eau –> pas de rando ONG pour Sweetie !

Quelques bénévoles de ELIE m’orientent alors vers une guesthouse multi-fonctions, the hangout. Je fais la connaissance du propriétaire d’origine australienne et lui parle rapidement de mes plans : je souhaite partir dans la jungle profonde pendant 3 jours et passer du temps avec l’ethnie Phnong. C. me propose alors un programme de 4 jours : 3 jours dans la jungle loin des sentiers battus suivis d’un 4ème jour passé avec mon guide Phnong et sa famille. Départ le surlendemain. Ca me convient !

Je rejoins la guesthouse que j’avais réservée quelques jours auparavant  : Happy Elephant. Vivi et Mot, un couple franco-cambodgien, tous deux guides assermentés, tiennent ensemble ces petits bungalows très sympas où je me suis de suite sentie bien accueillie. Les prix varient de 2 à 5$ par nuit.  Festival de l’eau oblige, les hôtels sont pris d’assaut par les cambodgiens en vacances et tout est plein. Je suis heureuse d’avoir réservé pour une fois !

La grande aventure ne commençant que le surlendemain, il est temps de réfléchir à occuper ma journée du lendemain. Mais j’ai déjà un plan…

1. Passer une journée avec les éléphants

Un long séjour en Asie du Sud Est sans voir un éléphant, c’est un peu comme une glace sans chantilly : inimaginable ! Le Mondolkiri est LA région cambodgienne où rencontrer des éléphants. S’il n’est plus possible d’aller observer les animaux sauvages (zone protégée), 4 organisations proposent des tours à la journée pendant lesquels les touristes ont la chance d’être au contact de ces animaux majestueux. Vivi et Mot se sont associés à l’une de ces organisations et je réserve un tour avec eux pour le lendemain.

A chaque fois que je pense aux éléphants, j’ai cette envie irrépressible de les câliner, de leur faire des guili-guilis sous la trompe et des gratouilles derrière les oreilles. Bon, pour être tout à fait honnête, j’ai laissé les guili-guilis et les bisous de côté une fois que je me suis trouvée face à Dumbo. Un câlin serré d’éléphant, ça risque de faire autant de bien qu’un camion dans la face. Mais si vous êtes plus vaillants que moi, il est tout à fait possible de faire un bisou à un éléphant aux alentours de Sen Monorom. Voire même des centaines de bisous…

Quand j’étais petite, je demandais à ma maman de me dessiner des éléphants… et elle me les dessinait ainsi. Le popotin, les oreilles, et la trompe

Passer une journée respectueuse des éléphants sans torture animale et sans faire un trou dans le budget, c’est tout à fait possible dans le Mondolkiri. Vous pouvez lire mon article sur le sujet ici

2. Faire un trek dans la jungle

Dans la jungle du Mondolkiri se cachent de nombreuses espèces de primates, aux côtés de sangliers, différentes espèces de lézards et sublimes oiseaux. La meilleure manière d’en rencontrer est de faire une randonnée. La grande majorité des guides engagés pour ces treks sont d’origines Phnong. Cette ethnie vit de la jungle et en connait donc tous les recoins.

Votre agence ou guesthouse peut vous organiser un parcours sur-mesure, que vous préfériez rester dans des zones sécurisées ou bien partir dans la jungle profonde, dormir chez l’habitant ou en pleine nature, à la journée ou toute une semaine… Tout est possible !

Je suis partie 3 jours dans la jungle profonde, hors des sentiers battus. J’en suis revenue épuisée moralement et physiquement mais tellement heureuse de ce que j’ai pu y découvrir et fière d’avoir tenu le coup. Je vous en parle ici.

3. Passer 24h avec l’ethnie Phnong

C’est encore peu développé et vous ne trouverez pas forcément d’offres toutes faites, mais passer une journée avec le peuple Phnong est un excellent moyen d’en apprendre plus sur leurs conditions de vie, leurs croyances et leurs petits bonheurs. Que vous passiez une journée, 24h ou un mois avec ce peuple, une chose est sûre, vous ne vous ennuierez pas ! Les familles ne diront jamais non à un coup de main et une paire de bras en plus. Retrouvez mon récit sur mes 24h avec une famille Phnong ici

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