Pérégrinations seule ou à plusieurs en Asie
A une vingtaine de kilomètres de Mandalay, de l’autre côté de la rivière Irrawaddy, se dresse Sagaing. Connue pour ses nombreuses collines aux sommets desquels trônent monastères et pagodes, Sagaing est le choix de nombreux visiteurs pour une excursion d’une demi-journée à l’écart des sentiers battus (enfin… plus ou moins).
Que ce soit une étape forcée ou une étape souhaitée, tous les voyageurs commutent par Mandalay à l’un ou l’autre moment de leur voyage. Lieu géographique central et stratégique, Mandalay a tout d’une grande ville. Pour l’apprécier, il vous faudra l’observer patiemment afin qu’elle s’ouvre enfin à vous. Voici quelques clés pour faciliter votre séjour à Mandalay.
Tant dans les guides que sur internet, on lit souvent que Mandalay est une grande ville avec tous les inconvénients que cela inclue. Beaucoup de voyageurs proposent d’en faire l’impasse, la trouvant tour à tour trop grise, trop bruyante ou trop malodorante. Moi, au contraire, j’ai beaucoup aimé passer une journée à la découverte de Mandalay, et aurais pu en passer plus à flâner dans ses rues animées. Voici un résumé de cette journée complète consacrée à la visite de cette mal-aimée.
2 jours et demi à Bagan…
Dès notre arrivée à l’aéroport de Bagan (Nyaung U), nous nous acquittons du droit d’entrée de 20$, impossible d’y échapper en arrivant par avion. Celui-ci vient juste d’augmenter de 5$ mais il n’est pas facile d’en faire l’impasse, les contrôles étant effectués aléatoirement et dans des endroits changeants, pas forcément les plus touristiques. J’ai néanmoins rencontré des voyageurs ayant réussi à passer à travers les mailles du filet, sans contrôle. Pourquoi souhaiter faire l’impasse sur l’achat d’un ticket d’entrée ? La raison est plus éthique que financière : tout se retrouve dans les poches gouvernementales.
Bagan est certainement l’un des seuls sites du Myanmar a être inscrit sur la liste de tous les touristes, en plus de celle du patrimoine mondiale de l’UNESCO. Le site couvre plus de 70 km², alors autant être bien préparés à cette visite incontournable. Voici mes conseils pour cette étape de votre séjour qui, je n’en doute pas, sera inoubliable !
J’arrive à Yangon (Rangoun) sans encombre. Il y a 1h30 de différence entre Pékin et Yangon, soit 5h30 de plus qu’en France. Il fait chaud et ça fait vraiment du bien après les -10°c de Pékin ! Je n’ai pas choisi de voyager au Myanmar en février pour rien ; après 3 hivers d’affilée en un an, je ne rêvais que de soleil et de chaleur, et je suis servie.
L’immigration se passe facilement malgré l’attente un peu longue. Une photo, un tampon et me voilà sortie. Finalement, c’était une bonne chose d’avoir choisi le evisa (pour en savoir plus sur le evisa, c’est ici).
Me voilà arrivée à Pékin. Bien que le vol se soit passé sans encombre, je suis très heureuse de poser pied sur la terre ferme. Il est 7h du matin et le pilote annonce une température extérieure de -12°C… J’ai fait l’oignon avec mes deux tee-shirts, polaire, veste polaire et k-way, mais je ne suis pas certaine de survivre à des températures si extrêmes, tant mentalement que physiquement !
Demain, c’est le grand départ (enfin, aujourd’hui en fait…). A 14h15 précise (enfin j’espère), mon avion décollera de l’aéroport de Munich en direction du Myanmar. Je n’ai pas le stress du grand départ, sinon la peur que l’avion s’écrase ou se fasse pulvériser par un missile, mais après tout, quelles sont les chances que cela arrive, n’est-ce pas ?
Chers bloguipriotes,
Le 7 janvier, je vous annonçais avoir obtenu mon autorisation d’entrer sur le territoire myanmarais. Cette autorisation est un peu spéciale puisqu’elle se fait sous la forme d’une demande de visa électronique.
Cette possibilité est toute récente et vise à faciliter l’entrée des touristes au Myanmar. Ca ne fonctionne pas pour tous les pays, mais en tant que français, nous sommes avantagés.
Nous parlons bien uniquement d’un visa touristique !
Chers bloguipriotes,
Je vous ai abandonnés. Ne soyez pas inquiet, c’est pour la bonne cause. Voyez-vous, j’étais très absorbée par mon projet, tellement absorbée, que je vais venir vous en parler. Vous allez finir par regretter cette période pendant laquelle je me suis tue.
Le 7 février, je pars en vacances. Je prends l’avion et de Munich, je m’envole vers la Chine. Je reste 12 heures à Pékin, escale pendant laquelle je revois ma copine Clothilde. Vous ne me voyez pas mais je fais une danse de la joie en prononçant ce nom. Il faut préciser que je ne l’ai pas revue depuis mon séjour au Japon… il y a déjà 4 ans ! 12h à Beijing avec Clothilde pour une visite express de la ville. Puis je remonte dans l’avion et hiyooooon (ça c’est le bruit de l’avion) j’atterris à Rangoun ! OUiiii ! Ran-goun !
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